Après la partie Nord, nous entamons la partie Sud en étant en dessous de l’Oule.

Étape 4: De Le Plan au Chalet de Gleyzin

(16,31km – 1696D+)

Nous nous réveillons après une très bonne nuit. Nous replions rapidement nos affaires pour ne pas traîner et monter à l’Oule. une cascade s’écoule au loin et nous savons que nous devons passer au dessus. Ça nous permet de visualiser par où nous devons passer. Dès que nous commençons à monter, nous nous arrêtons régulièrement pour manger des framboises qui poussent en champs autour du chemin, un vrai bonheur !

Nous montons assez bien et rapidement. Nous faisons une pause pour récupérer un peu d’eau à une cascade puis nous continuons de monter. Nous voilà à l’intersection pour le Refuge de l’Oule, nous continuons notre chemin. Un peu plus loin, le sentier monte de nouveau mais pas qu’un peu ! La montée est raide et difficile et nous amène à un superbe point de vue à la Pierre du Pin.

Nous entamons une descente au milieu des myrtilles jusqu’au Lac du Léat. Nous voulions remplir nos gourdes à la source, malheureusement elle est à sec… Il nous reste assez d’eau pour la journée, mais nous devons tout de même faire attention.

Nous reprenons le GR et montons vers la montagne de Tigneux. Une fois encore, nous sommes dans une montée plus dure que ce que nous pensions ! Ce GR en met plein les pattes ! Nous mangeons en haut, puis nous entamons une longue descente vers le Cley. Lorsque nous traversons les différents villages, nous nous disons que l’endroit peut devenir le Vizzavona du GR®738.

Après la Martinette, nous montons dans la forêt. La montée est dure pour moi après la journée qu’on vient de faire, mais n’ayant pas d’autre choix, nous montons. Finalement, nous nous arrêtons au chalet du Gleyzin où nous plantons la tente car le chalet est fermé.

Étape 5: Du Chalet du Gleyzin au pied de la Roche Fendue

(10,89km – 1277D+)

De bon matin, nous devons avaler 500m de dénivelé pour rejoindre le Lac Noir et les lacs des Sept Laux. La montée est sympa et chauffe bien les jambes pour la longue journée qui les attend !

Le lac Noir et les lacs des Septs Laux sont utilisés pour l’électricité mais leur couleur reste exceptionnelle ! Le sentier longe et traverse les lacs pour amener à un barrage. Après le barrage, nous longeons le lac du Cos pour ensuite suivre le ruisseau du Col de la Vache dans un pierrier qui mène au col donnant son nom au ruisseau.

Après une montée dans les cailloux, la descente se fait également dans un pierrier. Puis une longue descente nous mène au Pas de la Coche.

Nous ne restons pas au Pas de la Coche car le vent souffle fort. Nous partons en direction de la Roche Fendue, tout en regardant bien autour de nous afin de trouver un endroit pour bivouaquer. Finalement, nous bivouaquerons en bas de la montée pour la Roche Fendue, au milieu des myrtilles.

Étape 6: Du pied de la Roche Fendue aux Lacs Robert

(18,1km – 1768D+)

Le vent s’est calmé pendant la nuit et le soleil se lève sur les montagnes.

Nous commençons notre ascension vers la Roche Fendue et malgré l’heure matinale, la chaleur nous tombe rapidement dessus. Lors de la montée, nous croisons le chemin de bouquetins qui s’enfuient ou se prélassent au soleil. Nous montons dans un énorme pierrier, mais la montée est agréable et se fini par la traversée d’un petit névé.

Une fois à la Roche Fendue, nous descendons dans un pierrier pour par la suite remonter vers le Col de la Mine de Fer. Nous sommes tellement en avance sur le programme du topo que nous supposons qu’il y a une erreur de dénivelé et de timing. Après la Mine de Fer, nous descendons longuement vers le Refuge Jean Collet. Lorsque nous dépassons enfin le Habert de la Pierre, nous savons que le refuge n’est plus très loin. Cependant, nous nous y arrêtons pas et continuons de descendre vers le Habert du Mousset où la grimpette recommence. La montée vers le Col de la Sitre est difficile et longue. Lorsque j’arrive finalement en haut je suis HS, le bon moment pour manger !

Pour rejoindre le Col du Loup, le sentier n’est pas très compliqué mais une douleur à la cheville me fait traîner la patte et m’oblige à m’arrêter pour la masser. Heureusement ça va mieux pour la descente vers le Lac du Crozet. Une de nos dernières montées pour rejoindre le Col de la Pra et nous nous arrêtons au refuge pour déguster une tarte aux myrtilles (bien moins bonne qu’au Refuge de la Pierre du Carré car c’est une surgelée réchauffée).

Au Lac du Claret, les moutons sont juste devant nous avec leurs bergers et patous. Ils longent le Lac du Longet mais sur la rive opposée à la notre.

La descente nous mène à un lac très mignon, coincé dans une combe, le Lac du Léama.

Nous remontons pour rejoindre les Lacs Robert où nous faisons notre dernier bivouac avant Chamrousse.

Étape 7: Des Lacs Robert à Chamrousse

(4,03km – 146D+)

Petite rando pour rentrer à Chamrousse et attendre le bus pour Grenoble. Nous descendons assez rapidement pour rejoindre le Recoin en passant par le Lac des Pourettes.

Petite conclusion

Le GR®738 rempli le challenge ! Connu aussi sous le nom du Sentier des Bergers mérite totalement sa place à côté du GR®20. Certes quand nous avions fait le GR®20, nous n’étions pas en totale autonomie et nous faisions des journées plus petites, mais nous avons trouvé la traversée de Belledonne plus compliquée, avec de plus gros coups dans les montées. Contrairement au GR®20, il n’y a pas de pas d’escalade ou très très peu, donc tout le dénivelé se fait uniquement avec ses petites jambes !

Nous avons juste un regret: avoir eu mauvais temps pour la Pointe du Rognier, le Col du Pré Rémi, Col du Fort, etc. Nous allons donc devoir revenir pour pouvoir voir ce que nous avons manqué de ce côté là !

Vous pouvez retrouver notre itinéraire sur visorando.

Photos ©Capucine, Canon EOS M50

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