Un arrêt municipal interdit l’accès aux pentes du Néron par St Égrève et le secteur Godefroy à St Martin le Vinoux.
Beaucoup de choses sont dites sur le Néron : une montagne qui fait des morts, une montagne qui s’est embrasée pendant plus de 30 jours en 2003, puis interdite d’accès pendant 10 ans. Mais également une montagne qui malgré sa silhouette peu alléchante, attire de nombreux randonneurs pour sa vue sur la vallée et pour le challenge d’une randonnée vertigineuse.
Après avoir lu toutes ces choses sur le Néron, l’envie restait la même : je voulais venir à bout de cette montagne par ses arêtes ! Plusieurs topos lus, de longues minutes à admirer les arêtes par la fenêtre du bureau, puis c’est décidé, la date est choisie, on part faire la traversée du Néron !
En pleine canicule, 38° annoncé sur Grenoble. Afin d’éviter la chaleur le plus possible, nous commençons la randonnée à 8h.
Nous partons de Narbonne, un hameau de Saint-Martin-le-Vinoux. La piste monte raide d’entrée. Il faut suivre le balisage bleu qui nous suivra tout au long de la randonnée.
Arrivés au carrefour des quatre couloirs (la pancarte se trouve au dessus de notre tête), nous prenons sur notre droite. Nous montons progressivement pour arriver au pied de la barre rocheuse. D’ici, nous avons déjà une belle vue sur Grenoble.
Le chemin devient de plus en plus étroit et nous évoluons le long de la barre rocheuse. Des câbles ont été mis en place pour aider l’avancée. Nous arrivons sur la passerelle Müller que nous traversons sans aucun problème.
Après cette traversée contre la paroi, nous recommençons à monter. Cette fois-ci, les arbres ne sont plus là pour nous abriter et malgré l’heure, le soleil tape fort. Nous grimpons dans un Lapiaz qui nous mène droit au Belvédère Lucky Luke.
Nous récupérons une sente qui traverse des broussailles qui nous griffent les bras et les jambes au passage. Après une butte plus raide où les mains sont nécessaires et encore quelques mètres de montée, nous voici devant les arêtes à proprement parlé.
Nous avançons prudemment, puis réalisons que tout le monde n’est pas à l’aise sur ces arêtes très vertigineuses. Nous ne sommes qu’au début et cette partie est considérée comme facile sur le topo. Avant de partir, nous nous étions mis d’accord : si un de nous le sent pas, nous faisons demi-tour.
Je continue pour voir si le chemin s’améliore côté vertige. Ne voyant pas d’amélioration, je reviens sur mes pas et nous entamons la descente sous une chaleur pesante.



Vous en voulez plus?
Vous pouvez vous renseigner sur le Néron sur internet. Vous trouverez toute son histoire, géographie etc.
Petit conclusion
Avant de s’aventurer dans cette traversée, il faut s’informer et avoir un bagage montagnard. Le chemin est très impressionnant et exposé à de nombreux endroits. Il est plus raisonnable d’avoir de quoi s’encorder à certains passages, même si c’est uniquement pour se rassurer.

Photos ©Capucine, Samsung A3
The Néron – August 4th 2018: A vertiginous mountain
Lot of things are said on the Néron: a mountain with some dead, a mountain which set alight during more than 30 days in 2003, then forbidden access during 10 years. But also a mountain which despite its non seductive shape, attracts lot of hikers for the view and for the vertiginous challenge.
Even after reading all these thing, the desire is still there: I want to finish this mountain through the edges! Numerous screeds read, numerous minutes to admire the screeds from my office’s window, then it is decided, the date is chosen, we are going to hike the Néron !
During the heatwave, 30°C is announced on Grenoble. To avoid the heat, we begin the hike at 8am.
The start is at Narbonne, a Saint-Martin-le-Vinoux hamlet. The path climbs steep. We must follow the blue marks which will follow us during all the hike.
At the Four passes intersection, we take the right path. We are gradually climbing to reach the bottom of the rock bar. From here, we already have a beautiful view of Grenoble.
The path becomes smaller and smaller, we progress along the rock bar. Some cables are here to help to walk. We arrive at the Müller footbridge which we pass through without problems.
After this crossing against the face, we are climbing again. This time, the trees are not here to protect us from the sun and despite the time, the sun is already warm. We are climbing in a Lapiaz which leads us to the Luck Luke belvedere.
We take a path which is going through bushes. The scrub scratch our arms and legs. After a small hill more steep where we have to help ourselves with our hands, we are in front of the screeds.
We progress carefully and realize that not everyone is ok on the vertiginous screeds. We are only at the beginning and this part is considered as easy. Before leaving we make a deal: if someone doesn’t feel it, we stop and go back to the car.
I follow the path to see if after this point it is better for the dizziness. It is the same after so I come back and we start to go down under a heavy heat.
Want to know more?
You can get more information on the Néron on the internet. We will find the history, geography…
Small conclusion
Before begin this crossing, you should be informed and have a mountain past. The path is very impressive and vertiginous at numerous moments. It is more reasonable to have something to rope ourselves to each other for some passage, even if it is only to reassure ourselves.
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